Nuit d’Octobre

Mise en scène Louise Vignaud

Texte Myriam Boudenia et Louise Vignaud

CRÉATION OCTBRE 2023 À LA COMÉDIE DE BÉTHUNE


C’est l’histoire d’un trou noir.

La pièce suit les destins de plusieurs duos qui convergent vers le soir du 17 octobre 1961, où, à l’appel du FLN, trente mille Algériens et Algériennes participent à une manifestation pacifique organisée contre le couvre-feu imposé par le préfet Papon. La manifestation est violemment réprimée. Des gens disparaissent. Mais le lendemain, aux informations, le Ministre de l’Intérieur affirme : « il ne s’est rien passé. »

En s’attachant aux disparu.e.s et à celles et ceux qui restent, Nuit d’Octobre propose d’interroger l’organisation du silence qui entoure les crimes d’état et les conséquences humaines de ce silence.

Comédie de Béthune – du 13 au 20 octobre 2023 Théâtre Gérard Philipe (CDN de Saint-Denis) – du 15 au 26 novembre 2023 La Criée – Théâtre National de Marseille – du 29 novembre au 3 décembre 2023 Théâtre Molière (Scène nationale archipel de Thau à Sète) – le 19 mars 2024 Le Bateau Feu – Dunkerque – le 22 mars 2024

Production Compagnie la Résolue, Comédie de Béthune

Coproductions La Criée Théâtre National de Marseille, Théâtre Gérard Philipe CDN de Saint Denis, Théâtre Molière Scène Nationale archipel de Thau à Sète Le Vellein – Scènes de la CAPI Villefontaine, Les Théâtres Marseille – Aix-en-Provence

Le texte Nuit d’Octobre est lauréat de l’Aide nationale à la création de texte dramatique Artcena et du Fonds Théâtre SACD.

Mise en scène Louise Vignaud Texte Myriam Boudenia et Louise Vignaud Scénographie Irène Vignaud Son Orane Duclos Costumes Emily Cauwet-Lafont Lumières Julie-Lola Lanteri Maquillages et coiffures Judith Scotto Assistanat à la mise en scène Margot Thery Régie générale Nicolas Hénault

Avec Simon Alopé, Lina Alsayed Magali Bonat, Mohamed Brikat, Pauline Coffre, Ali Esmili, Yasmine Hadj Ali, Clément Morinière, Sven Narbonne, Lounès Tazaïrt, Charlotte Villalonga

Teaser

Résidence octobre 2023

Résidence septembre 2022


« L’histoire bégaie pour le pire. Le théâtre se répète pour le meilleur. » Joëlle Gayot – Le Monde

« Porté par des comédiens de très grand talent, ce spectacle est une brillante réussite, intellectuelle, théâtrale, politique et morale. » Catherine Robert – La Terrasse

« Le rythme est soutenu, les interprètes rapides à imposer les différents personnages. Ils sont fins, déliés. Vrais. Une manière émouvante, très humaine et sensible de montrer comment l’on peut partager au théâtre des faits de l’histoire et être éclairés.» Armelle Héliot – Marianne

« C’est dans une scénographie mobile de placards où seraient administrativement enfouies les victimes d’irréfutables violences policières que vit ce théâtre de dignité et de courage civique. » Jean-Pierre Léonardini – L’Humanité 

« Avec ce spectacle intelligemment documenté et habilement construit, Louise Vignaud révèle des talents de metteure en scène d’autant plus remarquables, qu’elle traite avec empathie un sujet hautement délicat. » Hugues Le Tanneur – Transfuge 

« Rarement une mise en scène et une scénographie n’auront collé aussi bien au propos. La beauté de la pièce restitue le grondement, le fourmillement et au loin le désespoir des protagonistes. Nous assistons à une danse des désemparés.» David Rofé-Sarfati – Cult.news

« De quoi réfléchir et s’émouvoir en même temps» Emmanuelle Bouchez –  Télérama 


Pour aller plus loin : Parcours de transmission

> Les yeux grand ouverts, forme légère itinérante :

Que croire du monde ? Qui croire ? Quel discours ?

C’est le récit d’une jeune fille à Paris, qui grandit, libre dans un pays libre, avide de vivre, confiante. Un soir elle tombe par hasard sur une photographie qui illustre un article de journal : « ici on noie les Algériens », y est-il écrit en lettres noires sur le parapet d’un quai. Le paysage est familier, l’événement non. Alors commence une quête pour savoir, pour comprendre. On suit son itinéraire à Paris sur les traces du massacre du 17 octobre 1961. De boulevards en monuments, de ponts en stations de métro, elle découvre une histoire de France qu’on ne lui a jamais raconté.

Comment re-voir ? C’est la question posée par cette forme légère qui allie la parole et le dessin, réalisé en direct. Elle fait dialoguer le texte et l’image pour interroger notre esprit critique face au réel.

> Des ateliers de pratiques théâtrales en lien avec le spectacle :

Jeu, écriture, création sonore et scénographie